SOMMAIRE
numéro 11
novembre 1965 poèmes : A.Barré, Y.Barzarmaro, H.Bassis, JP.Besset, S.Bornaf, A.Brouquier, JL.Froment, M,Gabst, P.Goujon, M.Héroult, C.Légat, JM. Le Sidaner, J.Manac'h,
R. Momeux, J. Poels, C.Pœhniec, PV.Queinnec,
A.Reszler, J.Sabatier, J.Sacrè,Y.Roux
proses : R. Delahaye, MF. Lavaur, J. Lepage
Supplément à ce n°11: J. Ocline, ballades souples : |
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et homme qui marche dans le matin
Et qui disparaît dans la brume
Je ne sais pas si je vivrai longtemps
Avec ce poids sur la poitrine
Le soleil finira bien par arriver
II restera la vie et ses trains que j'entends
Qui passent en grondant
Qui emportent les rêves
Et peut être quelqu'un qui m'appelle
Peut-être quelqu'un qui m'attend
II restera il reste ce chemin
Qui disparait dans les buissons de l'ombre
Et cette voix qu'on n'entend que la nuit
Plus triste et plus insistante
Qu'une chanson vieillotte et bête
Que j'aimais quand j'étais enfant Robert Momeux
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J'ai longtemps été limité par le défaut de temps et d'argent. Le peu d'argent n'empêchait de donner de nombreuses pages au linotypiste. Le peu de temps libre ne rae permettait pas de composer, lettre après lettre, des textes fournis (un autre impératif, qui dépendait du premier et avait une énorme incidence sur le second, me cernait : ma presse scolaire ne tirait convenablement, page après page (13,5 x 21) que sur papier lisse et souple ; les clichés à trame fine passaient mal, les blancs et marges étaient proscrits, etc...
J'ai toujours, et plus encore, les mêmes problèmes, mais le stencil électronique enployé ici même permettra à la revue de publier davantage de lignes et me laissera une grande liberté dans la mise un page. D'autre part, j'ai dessein d'offrir aux excellents (à eux seuls) recueils publiés à mes éditions, une diffusion, égale à celle de la revue, dans une collection "supplément TRACES".
Enfin nos pages pourront augmenter. Des lettres de lecteurs intéressantes par leur écriture ou par leurs critiques, des articles, parus dans la presse, commentant les nunéros de la revue, les recueils et les plaquettes sortis à ses éditions, des chroniques et des études plus étendues, des conptes-rendus de nos correspondants régionaux et internationaux, une plus ample sélection de poèmes feront de TRACES un cahier plus substanciel et, je l'espère, plus attachant.
M-F Lavaur, 1965
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