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ce que l'on chuchote : soleils blancs vapeur de paroles |
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grande ballade le long de la mer Sous les mains croisées du Nord et du Sud entre les longs rappels des miroirs solitaires au-delà de la mer où des rouleaux de feu ne tournent plus qu'à peine opposant leur sens à des roues d'étoiles |
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Tout le long de la mer qui tient haut le flambeau où brûle l'acanthe éternelle éclairant de loin la piste des morts le parvis des Dieux Tout le long de la mer où des vallons d'aurore s'animent de voix et de marionnettes Tout le long de la mer qui sur sa maigre épaule tend sa mousseline à minuit quand la tune alourdie déborde des rosés tombe aux pieds des statues Tout le long de la mer quand passe la Jeunesse - quand l'harmonica tremblant dans ta brume allonge Interminablement la vie Quand le soir qui nous est donné quand le soir qui nous est compté s'accorde en couleur et en rêve à notre douceur à notre amertume Au-delà de la mer pour toucher du c œur ce cœur infini pour tout oublier jusqu'au Verbe du monde... Jusqu'au large du monde... pour tout oublier Extrait du début de La Grande Ballade (1964) |
Les Mains des Morts En ce temps-là les mains des morts
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Mains sans couleur mains sans colère |
Les mains qui nous aimaient encore 1963
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J 'attends que le miroir du Magicien nous fasse lls sont faits des pleins-jeux de nos pleines musiques Sagittaire L égionnaire égaré dans la plaine interdite |
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dessin de Floriane Creac’h-Lelubre |
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Cette page a été réalisée avec l'aimable autorisation de Floriane Creac'h-Lelubre. |
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