Jean Laroche |
Jean Laroche
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à Renée Leclerc
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Le matin bat son blé Faces mortelles sous les platanes Hier aujourd'hui le même petit nuage de pluie tourne au-dessus des maisons Et Socrate va boire le poison verte verte verte cigüe devant quoi soudain pâlit le bleu regard ami Un ange passe A peine le temps de rire de la minuscule cloche matinale à peine le temps de s'y blottir Aux commissures de la bouche dort une belle coulée de moisissure Feuillages furieusement brasses Que de vies mais que de vies sur la paille ! Publié dans Traces n°17 1967 |
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