Chabatz d'entrar ! (*) |
(*) Depuis des temps anciens, Chabatz d'entrar est l'expression qui accueille le visiteur chez les Limousins. Elle se traduit par "Finissez d'entrer".
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Michel-François Lavaur rassemble ses poèmes biligues dans la série des Aubiat. Il s'agit là d'une variante de la langue occitane. On retrouve dans ses poésies tout son amour de cette Corrèze aux prés verdoyants où paissent les brebis, de ce Quercy de son enfance avec ces causses aux sols arrides où la moindre herbe semble souffrir pour pousser. Il n'y a pas de nostalgie dans ces textes mais seulement l'envie de transmettre une douceur de vivre, une mémoire aux siens de leurs ancêtres, qui dans le cantou contaient les souvenirs du passé.
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Celui qui ne sait pas qu'on prononce le « o » dans les vieilles chansons de nos troubadours, comme se lit le « ou » de la langue française,
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ENTREZ, JE VOUS PRIE... Je n'ai pas de portail, Si vous voulez voir vivre |
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Pour Marcelle Delpastre Vent de novembre, |
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Una serp de mòrt (Un serpent de mort) |
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Ceux qui aiment les chats, Sa beauté était si pure, Sa douceur caressante, Maintenant qu'il est mort, |
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Nuech negra. L'arluciada esclaira lo chamin. Tot torna negre ! Nuit noire. La foudre éclaire le chemin. Et tout redevient noir. |
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L'odor de la brejauda sul chamin de l'ostal.. Tot lo bonur de viuvre L'odeur de la soupe sur le chemin de la maison. Tout le bonheur de vivre. |
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